La première fois que j'ai travaillé (Première partie)

Trois jours, aucun repos!

Vendredi 22 juillet

8 heures moins 11 minutes.

J’arrive à la PNG : mon école pendant l’année scolaire et mon lieu de travail pour cet été. Comme je disais, j’arrive en vélo.  Mes bagages me suivent en voiture : bien heureusement d’habilleur, j’ai deux sacs bien rempli et un sleeping bag! Je continu… J’arrive donc à l’école et je me dirige droit vers le débarcadère, vers le garage en fait, car j’ai vu des silhouettes. Autrement, je serais monté à l’unité 6 où un local nous est attribué.

Bon… Je m’approche donc très rapidement vu le fait que je descends une colline, quelques-unes des silhouettes se mettent à agiter les bras dans ma direction : je sais alors que ce sont ceux que je suis venu rejoindre. Je saute une bosse, une autre bosse et encore une autre, je freine descend de mon bike et retire mon « casque obligatoire sinon pas de vélo, pas de vélo égale pas de journée et pas de journée égale pas de paye! » puis, je dis bonjours à ceux que j’ai côtoyé pendant assez longtemps pour les qualifier d’ami(e)s.

Je parle pendant un bon moment de ce que nous avons à peu près tous fait la veille : du magasinage. Ainsi que du party que Louis-Éric avait organisé. En passant, il a une piscine creuser deux fois et demi plus grande que la mienne (et il faut dire qu’elle n’est pas petite), trois fois plus profonde aussi et un belvédère, un terrain de Volley Ball ainsi qu’un trampoline… Et je ne vous parle pas de sa maison! Seulement de sa cour arrière!!!

Revenons à vendredi… Simon arrive finalement, suivi d’Amish : enfin! On discute et on leurs dit que l’on était tanné de les attendre quand on apprend que Sébastien et le Cube arriveront en retard. Génial. Mais pas le temps d’être en colère plus longtemps : l’autobus, lui, est à l’heure! On commence donc à pacter les bagages dans les soutes prévu à cet effet ainsi qu’à l’avant du mastodonte.

Charles arrive et se fait chicaner pas sa mère, c’est bizarre voir ce gars de… quinze ans, je crois, faire tant pitié que ça! Elle voulait qu’il mette son chapeau : un chapeau pour enfant avec des logos de Spiderman dessus! Ça ne lui allait pas du tout!  On a tous éclaté de rire après qu’il y ait eu un silence de stupéfaction de quelques minutes. Toujours avec son chapeau il nous aide à finir de mettre tout le matériel dans l’autobus.

Seb arrive avec le Cube quand nous finissons de placer le dernier sac. Juste à temps pour embarquer les bikes de chacun! On laisse les huit, euh, sept gars faire le travail pour ne pas que leur orgueil soit piquer à vif pendant que j’engeule gentiment Seb pour son retard.

Si on est tant à pic sur le temps c’est car on doit partir plus tôt : C-Nic-L a la mauvaise réputation de se perdre en chemin… Donc le temps que l’on se rend compte que l’on s’est perdu, que l’on demande notre chemin, que l’on revienne sur nos pas et que finalement on repart dans la bonne direction…  On est déjà en retard de plus de trente minutes!