vendredi 15 mars 2013

Cauchemar de disparition

« Je courrais dans les décombres, l’homme qui veillait sur moi gardait toujours un œil posé sur la route. C’est alors que l’attaque eut lieu. Je pris une profonde respiration, ce n’était qu’un rêve… Les yeux toujours fermés, l’esprit brumeux, je voulu lui prendre la main pour me rassurer. Je la chercha et je la chercha, mais ne la trouva pas. Elle n’était pas là, elle avait disparu. Elle était partie, m’avait abandonné pour l’éternité. La panique m’assaillit. Jusqu’à ce que je reprenne mes esprits... Elle n’avait jamais été là. »

Eh oui. J'ai fait un rêve qui est devenu un cauchemar, dans un rêve. Au début, j'étais dans une... réserve. Je crois. Je n'en ai jamais vu alors je ne suis pas certain. Mais bon, ça ressemblait à l'idée que je me fais d'une réserve. Le monde était au bord de l'apocalypse. Pourtant, j'étais heureux. Je m'amusais dans les ruines des chaumières tel un enfant alors que le groupe avançait. Le chef, qui semblait m'être parenté, vu l'attention qu'il me portait, était souriant malgré le danger et les inquiétudes. Les couleurs étaient vives. Jusqu’à l’attaque. C’était des bêtes? Des hommes? Je ne sais même pas! Je sais juste qu’ils avaient attaqué notre petit groupe constitué d’hommes, de quelques femmes et d’enfants. Nous nous sommes fait massacrer. Je le sais, je le sens. L’homme s’était jeté sur moi pour me protéger et me cacher. Mais le rêve était déjà cauchemar, c’était trop tard. Je voulais en sortir.

Revenu dans ma chambre, dans mon lit. Nauséeux. Histoire d’oublier ce cauchemar, je souhaite prendre la main de la personne dont je sens la présence à ma droite, la personne qui m’est la plus chère. Dès que j’ai tenté, je l’ai sentie s’éloigner. Désespéré, j’ai essayé quand même… Et j’ai paniqué car elle m’a échappée. Pendant longtemps. Dans le noir, recroquevillé, j’ai attendu, mort de peur. Mon monde s’effritait lentement. Elle m’avait abandonné… La personne qui m’était la plus chère avait disparue. Ensuite, beaucoup plus tard je me suis mis à raisonner un peu. Cette personne n’avais jamais été à cet endroit. Elle n’était pas là hier soir. Alors comment aurait-elle pu être là cette nuit..?

Je ne souhaite plus jamais ressentir la terreur que j’ai ressentie quand j’ai cru que je t’avais perdu tellement elle était épouvantable pour moi… Je t’en prie, ne m’abandonne pas.

mercredi 13 mars 2013

Quelque chose à dire?

Je n'ai pas grand choses à dire depuis un moment. En fait, rien. Pourtant, j'ai le goût de dire des choses. Surtout en ce moment où mon cœur semble imploser à l'intérieur de moi-même.

Il y a un petit moment, j'ai eu ma semaine de relâche. C'était... plutôt morne. Je n'ai pas fait grand-chose de vendredi soir à jeudi après-midi. En fait, j'ai majoritairement déprimé. Je n'aime pas la semaine de relâche pour cette raison. Je n'ai jamais rien à faire ni personne à voir.

Jeudi donc, je suis sorti avec un ami au ciné, c'était sympa, ça m'a fait voir quelqu'un. Mais vendredi... Vendredi! Ah! C'était merveilleux. =] J'ai passé l'après-midi et la soirée avec une personne formidable. La personne qui m'est la plus précieuse.. La personne que j'aime. Quand est venu le temps de se quitter la nuit venue, je n'ai rien dit, absolument rien. Je suis resté planté là, muet, tel une poutre. >.< Je m'en suis voulu et je m'en veux encore.

Dans ma tête, dans ma caboche, une tonne de chose voulaient sortirent de ma bouche en même temps. « Attend! », « T'en va pas! », « Je t'aime. », etc., etc... Mais ça ne change rien au fait que je n'ai rien dit. Plusieurs fois j'ai voulu dire certaines choses. À chaque fois j'ai regardé cette personne sans rien dire. Pathétique...

Je veux tant la revoir! Elle me manque..! Je n'en aurai pas la chance avant des mois. Et c'est à peine si elle accepte de me parler un peu après les cours et le souper. Je m'ennui tant. J'y pense toujours, à chaque seconde, à chaque instant. Et tous ces moments deviennent des éternités en compagnie de la solitude. Je n'ai jamais vu personne de seul. Excepté moi-même dans un miroir.

Aller. Je dois vivre moi aussi de mon côté. Même si c'est insoutenable. Simplement sentir sa présence tout près de moi faisait mon bonheur...

-Le stupide coeur de Skaer