samedi 28 février 2015

Seul, seul, seul... C'est n'être rien. (Sources: cours de psychologie, expériences personnelles.)

Je ne suis rien.

Je me sens comme rien. Non, comme un rien.

Les mots "seul" flottent autour de moi et sont ma seule compagnie.
Lorsque je me regarde, j'ai pitié. Avoir pitié pour soi-même?
C'est loin. Il faut vraiment être au fond.

J'ai eu un moment de faiblesse, j'ai craqué à un moment la solitude m'a fait craqué et m'a fait dire des choses pour que je ne me sente plus comme étant rien. Mais ce n'était pas une bonne idée. Je ne le devais pas. J'ai voulu me reprendre. Tout ça n'a fait que tout empirer. Je suis donc plus seul que jamais. C'est triste, je suis plus rien que jamais.

Un jour ça va finir. Peut-être que je ne serai plus seule dans ma tête. Ou encore, je ne sentirai plus rien. Ou bien, il pourrait se produire un miracle, l'impossible même?

Mon espoir s'envol. Je ne veux plus ressentir. Sinon je vais continuer de souffrir. Faire comme si ce n'est pas se sentir comme si.

13 commentaires:

  1. Je n'aime pas comment tu te sens, pas du tout en fait. Tu n'es pas rien, j'en suis convaincu.

    Pourquoi tu ne fais rien qui puisse te faire sentir moins seule ?
    Avoir pitié de nous même, c'est le signe, la preuve, qu'il est temps de se changer.

    Puis-je savoir ce que tu a bien pu dire pour que les choses empires ? Nous ne sommes jamais complètement seul, même si nous en avons parfois le sentiment.

    Ne dis pas ça, je suis persuadé que tu a encore beaucoup de choses à vivre, des belles. Je ne dis pas qu'il n'y en aura pas de moins belle, mais je ne dis pas non plus que tu n'aura que de mauvaise choses qui arriverons. Les miracles existes, il faut simplement les trouver.

    Si je peux me permettre, de quel espoir parles-tu ?

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    1. C'était... l'espoir que les choses s'arrangent, deviennent supportable.

      Mais c'est rarement facile de supporter de couper les liens d'une relation en laquelle tu avais passer du temps et en laquelle tu avais mis de l'espoir.

      Surtout lorsque ce lien est coupé de façon abrupt dans la discorde.

      Le problème, la raison pour laquelle je n'arrive pas à me sentir moins seule, c'est que je ne ressens pas que les gens ont besoin de moi et je ne veux pas m'imposer... Le résultat est le fait que je me ramasse seul. C'est un genre d'anxiété social.

      C'est difficile de trouver une façon de le régler, car rester alors que l'on se sent de trop, c'est ce sentir mal d'être présent, alors que partir c'est se sentir seul.

      Avec quelques personnes, je n'ai pas ce problème. Mais ils restent peu nombreux.

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    2. Maintenant je comprend mieux, je te remercie.

      Je suis du même avis.

      Parfois, c'est peut-être mieux, je crois.

      Tu dois te trouver quelqu'un qui te fera sentir bien dans ce cas, et qui te donnera l'impression qu'elle a besoin de toi, et pas seulement l'impression, mais qu'elle a véritablement besoin de toi. Il est certain que si tu ne veux pas t'imposer, ça n'aide pas la cause, tu es un dans un cercle vicieux.

      Effectivement.

      Je n'en doute pas, pas même un instant.

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    3. Ce message ne concernait pas la même personne, par contre. Il est important de le savoir. L'espoir à propos de la personne qui m'est si chère reste, persiste. Ça, c'était à propos de quelqu'un qui s'appelait Émile.

      Oui. Mais j'ai tendance à les perdre eux aussi. Comme cette personne.
      Et je suis au courant que c'est un cercle infernal. Je le sais, c'est le pire.

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    4. Je ne parlais pas de la même personne non plus.

      Tu devrais essayer de forcer les coins, ça pourrait changer.

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  2. Tant mieux dans ce cas.

    Forcer les coins?

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  3. Détruit ce cercle vicieux, change les choses.

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    1. Ce n'est pas en claquant des doigts que ça se fera. Ce n'est pas comme si je pouvais régler ça. On m'a donné des trucs pour que je me sente plus à l'aise, ça marche parfois, mais pas souvent. Ça ne fonctionne pas avec les gens trop superficiels... Il faut des idées. Peu de gens en ont vraiment. Enfin. Peu importe.

      Comme j'ai dit je m'habitue. Ça devient normal de ne pas avoir de sentiment d'appartenance. Triste, mais de plus en plus normal... Peut-être que ça changera lorsque je rencontrerai des gens comme moi, comme on en parlais dans un autre article. Si on se regroupait. Un sentiment d'appartenance pourrait se former.

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  4. Évidement, sinon tu serais une magicienne extraordinaire, ça prend du temps et de la volonté. Malheureusement beaucoup de gens sont superficiels, c'est triste et franchement dommage.

    Ça deviens normal pour toi, mais cela reste que ce n'est l'est pas. Ça changera, j'en suis convaincu. Quand le jour sera venu pour nous tous, gens incompris et compagnie différente et spécial au yeux du monde, j'y serais ! Absolument, j'y serais et nous allons tous nous entre adorer. Je m'imagine peut-être un peu trop de chose, mais j'y crois quand même très fortement. J'ai hâte que ce jour arrive.

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  5. Oui... Il faudrait savoir quoi leur dire. Car j'ai beau leur parler, ils ne sont pas tant intéressés aux mêmes choses que moi. Les conversations sont courtes. Je ne peux pas parler de ce genre de sujet.

    Je sais bien que ce n'est pas normal. Il faut seulement espérer qu'il arrive de notre vivant, je crois. Car il arrivera, c'est certain. Mais personne ne sait quand.

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    1. Oui, tu à totalement raison et je comprend pourquoi.

      Peux m'importe l'âge, je finirai de toute manière comme un fou, je finirai comme un vieux fou s'il le faut, au yeux de tous. Sinon, je le serai en silence.

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    2. C'est gentil de comprendre... C'est rare pour moi.

      Tu comptes avoir des enfants? Par hasard.

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    3. Ce n'est pas grave si tu ne réponds pas.

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